Le 08/11/2016
Je peux quand même te dire qu'en comparaison de ce qui se passait autour de moi il y a deux ans et qui durait depuis plusieurs années, c'est du bonheur... J'ai quitté un immeuble rempli de cinglés, mais pas avant que le ménage se fasse. Quand tout est redevenu calme, la pression est partie et moi aussi, fier mais épuisé. La dernière année, une bande de jeunes a pris le logement voisin et faisait la fête 24 h / jour, 7 jours / semaine. Ils se relayaient la nuit, entraient par les fenêtres de leur logement, se battaient, hurlaient et couraient dans les couloirs, cognaient à ma porte aux petites heures et se sauvaient, puis recommençaient, etc. Je sortais dehors et on me suivait, on me bloquait l'entrée à mon logement en essayant de m'intimider, ça frappait des grands coups dans les murs... l'enfer. J'ai installé une petite caméra cachée, les flics sont venus au moins une centaine de fois, mais les petits comiques faisaient le guet et se sauvaient toujours avant que les policiers arrivent. Un jour ils se sont fait prendre, et ensuite les policiers, qui commençaient alors à me croire un peu dingue faute de preuves, ont réduit leur temps d'intervention au minimum, comprenant à quoi ils avaient affaire. Le stress était constant, ma fille a dû changer d'école parce que ça l'a drôlement perturbée, j'ai failli perdre le droit de la voir chez moi, etc. Les proprios de l'immeuble s'en foutaient, j'ai entrepris des démarches contre eux et ils s'en foutaient encore plus, jusqu'au matin de l'audience, où je leur ai montré des vidéos de jeunes qui frappent à ma porte en pleine nuit, qui crachent dans le judas, qui me bloquent ma porte, et. Les proprios ont aussitôt changé leur fusil d'épaule et décidé de mettre les zigotos dehors, et ça n'a pas été facile. Quand ils sont partis, ils ont peinturé mes fenêtres de l'extérieur, et ont écrit mon nom et des insultes sur des murs et des portes de garage dans le quartier. Les policiers ont pris des photos, pour les assurances, évidemment...
Donc aujourd'hui, c'est quand même beaucoup plus relax, malgré tout.