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Il commande des tacos par 12, pense que les guitares acoustiques portent malheur, a toujours une bouteille de sauce piquante dans une poche de sa veste, boit de la bière avec une paille. Ne jurant que par T-Bone Walker, Jimmy Reed et Duane Allman, mais en secret fan de ska, de house et d'electronica, Billy Gibbons est un personnage farfelu semblant sortir d'un cartoon, alternant malicieusement entre un profond respect des traditions et grands pieds de nez aux règles établies. Son jeu de guitare est le reflet de sa personnalité. Il joue sur des guitares évidées au maximum, avec un tirant 07-38... Son son étrange et dévastateur est souvent l'objet de nombreuses polémiques quant à la manière dont il l'obtient. Lui-même entretient volontiers les discussions en brouillant allègrement les pistes, racontant qu'il joue avec des pièces de monnaie, qu'il pousse dix amplis dans une petite pièce avec un unique micro au milieu, place de faux amplis Orange sur scène alors qu'en secret, deux Marshall JMP-1 planqués sur le côté de la scène sont bien fonctionnels... Tout est vrai, tout est faux : au cours de sa carrière, Billy aura joué autant sur Telecasters que sur Les Paul, Gretsch, Dean, des guitares japonaises bon marché, branchées sur des vieux tweeds Fender, des Vox, des Marshall, Magnatone, voire des émulateurs, usant de réamping, sans aucun autre souci que celui de la finalité et de l'expérimentation. Son son n'a jamais souffert de ces variantes, il est toujours resté énorme et reconnaissable. Conclusion ? Le secret est dans les doigts ! Voici donc quelques « tips » de base pour vous aider à comprendre la façon si particulière dont Billy Gibbons aborde la guitare. Quant au son à adopter, n'importe lequel franchement saturé conviendra, pourvu qu'il soit très chargé en graves et peu riche en aigus. Jalapeños, wid a side o'nachos, por favor...